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respect - Page 3

  • Churchill et De Gaulle, plutôt que Chamberlain et Pétain

    La résistance de la démocratie républicaine occidentale et de ses valeurs sont au cœur du débat actuel depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis jusqu’à ceux de Paris du 13 novembre dernier.

    On a tout entendu ces derniers jours et on entendra encore des discours et des analyses intelligentes ainsi que des bêtises et des stupidités de soi-disant experts et penseurs de pacotilles.

    Mais, un des débats les plus importants, si ce n’est le plus important, c’est l’attitude à prendre face à la volonté entêtée et déterminée des terroristes islamistes de détruire la société occidentale, honnie parce qu’elle met en avant la liberté de la personne dans l’égalité et la fraternité, parce qu’elle affirme le primat du laïc (je pense ce que je veux en respectant la pensée de l’autre) sur le religieux (j’impose ma vision du monde aux autres au nom de ma vérité indépassable et absolue).

     

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  • Centrisme, civilisation, terrorisme et guerre  

    Humanisme intégral et universaliste, le Centrisme se veut une philosophie politique responsable dont le but est d’organiser la cité de manière équilibrée et respectueuse, ce qui passe par l’établissement d’une démocratie républicaine et d’une mondialisation à échelle humaine.

    Par voie de conséquence, le Centrisme est un défenseur de la civilisation, tout autant comprise comme processus de progrès de la civilité au premier sens inventé par Victor Mirabeau en 1757 que comme un ensemble transmissible de valeurs (intellectuelles, spirituelles, artistiques) et de connaissances scientifiques ou réalisations techniques des sociétés occidentale et mondiale (en tant que cette dernière est humaniste).

    Il est un ennemi irréductible de la violence et du terrorisme, ce dernier compris comme des actes de violence qu'une organisation politique exécute dans le but de désorganiser la société existante et de créer un climat d'insécurité.

    Un terrorisme, ennemi fanatique de cet état de haut développement économique, social, politique et culturel qu’est le principe même de civilisation.

     

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  • Sans respect, pas de démocratie équilibrée

    Parier sur l’humain et sa capacité à vivre sa liberté de manière responsable est une des convictions les plus fortes des centristes.

    De ce point de vue, ils se rattachent à cette longue lignée de philosophes qui de Montaigne (affirmant l’importance de ce que Sénèque appelait «se faire soi-même») en passant par Descartes (affirmant la réalité de l’individu par le «je»), Leibniz (affirmant la différence de chaque individu par le concept de la monade), Locke (affirmant que la liberté est constitutive de l’humain dès sa naissance) ou encore Kant (affirmant l’autonomie de l’humain fin en lui-même) et Stirner (affirmant le primat de l’individualité sur la liberté) jusqu’à Mounier (affirmant, en tant qu’adepte du christianisme qui parle d’un Dieu personnel, que l’individu est une personne dans la société, ce qui lui confère des droits et des devoirs) ont, chacun, apporté leur pierre fondamentale à la construction de la théorie du Centrisme qui permet de faire de l’être humain un individu et une personne à la fois, sachant que seul un individu libre et autonome peut devenir une personne à la dignité reconnue.

     

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  • A la source du centrisme français

    Au moment où les théories les plus radicales reviennent à la mode et se déversent dans les médias par des intellectuels qui se mettent en scène pour vendre leur message comme de la lessive avec soi-disant la volonté de dire la vérité aux Français et de les unir face aux périls extérieurs et intérieurs, alors même que leurs thèses sont clivantes, clientélistes et exclusives, il n’est pas inutile de dire ce qu’est le Centrisme aujourd’hui dans notre pays, en ce début de deuxième millénaire, car, lui seul, tourne le dos au relativisme d’un bord et au déterminisme de l’autre, lui seul recherche le bien être et l’épanouissement de tous et non de ceux de son camp avant tout.

     

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  • Ecologisme et Centrisme, deux humanismes pour un juste équilibre

    La création de l’UDE (Union des démocrates et écologistes) par des élus en rupture de ban avec EELV, positionnée au centre de l’échiquier politique vient rappeler fort à propos que l’humanisme du Centrisme implique nécessairement la protection et la préservation de l’environnement, donc de la nature.

    Le respect de la personne humaine au cœur des valeurs centristes inclut évidemment le respect de son environnement.

     

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  • Le Centrisme et la «guerre de civilisation»

    Manuel Valls a raison, tout comme Nicolas Sarkozy et quelques autres: c’est bien à un problème culturel fondamental auquel nous sommes confrontés en matière de terrorisme islamique au-delà des terribles exactions faites par ces bandes de criminels qui tentent de mettre le monde à feu et à sang.

    Et le Centrisme avec ses valeurs de liberté et de respect, sa défense de la démocratie républicaine représentative et participative, sa vision d’une mondialisation humaniste ne peut qu’abonder dans ce sens.

    N’en déplaise à tous les bien-pensants qui refusent de parler de ce qui fâche depuis que la violence mais aussi toute une idéologie totalitaire venue du terrorisme en Algérie et au Liban mais aussi pratiquées par des Etats comme l’Iran des Mollahs, la Libye du fantasque Kadhafi ou l’Afghanistan des Talibans se sont structurées dans les années 1970-1990 et qu’elles ont trouvé un terrain favorable dans les communautés musulmanes à travers le monde et, notamment, dans les pays occidentaux.

     

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  • Non, monsieur Sarkozy, l'alternative n'est pas entre république et démocratie

    Le récent débat initié par les propos de Nicolas Sarkozy se posant en seul défenseur crédible d’une république menacée par une démocratie qui ne promeut que les intérêts particuliers d’individus et de groupes ainsi que sa volonté de rebaptiser l’UMP, Les Républicains, a posé la question cruciale de ce qu’est aujourd’hui le régime politique de la France et de ce qu’il doit être.

    Comme l’ont écrit beaucoup de commentateurs de gauche et de droite, le discours de Nicolas Sarkozy du 7 novembre 2014 sur la glorification de la république et la critique de la démocratie, est, non seulement, un faux débat mais une erreur historique dangereuse.

     

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  • Le Centre, la liberté, la responsabilité et le respect

    Deux des valeurs essentielles au vivre bien ensemble sont, pour le Centrisme, la liberté et le respect.

    Et celles-ci ne prennent toutes leurs dimensions que si elles sont pratiquées avec responsabilité.

    Après l’attaque terroriste contre Charlie hebdo, ces valeurs et ce principe ont été abondamment cités, à la fois, par ceux qui se sont levés pour défendre la liberté de pensée (et donc de la presse) et ceux qui ont critiqué la satire de l’hebdomadaire, sans parler de ceux qui la condamnent.

    Pour les critiques et les censeurs de Charlie hebdo – à part les musulmans radicaux et violent dont faisaient partie les assassins – cette satire serait irrespectueuse et irresponsable.

    Irrespectueuse car elle s’attaquerait aux croyances (politiques, religieuses, philosophiques) pour les ridiculiser et irresponsable car elle participerait de l’affrontement de ces croyances en provoquant des tensions mais aussi parce que ceux qui la pratiquent, nieraient les valeurs de base du vivre ensemble.

    Pour les défenseurs intransigeants de la liberté dont font partie les centristes, il faut le rappeler, il y a une incompréhension face à ces réactions venant essentiellement à de mauvaises interprétations de ces mots.

    Quand on parle de liberté dans la responsabilité, la seule qui soit viable dans une société humaine, il faut l’entendre par le fait que la capacité à être libre doit nécessairement être accompagnée de la responsabilité de ses actes, de tous ses actes en particulier dans le cadre des lois d’une démocratie républicaine.

    Dire ce que l’on pense et le publier dans un organe de presse fait partie de cette liberté responsable.

    Ainsi, si l’on propage des mensonges, si l’on appelle à la haine, si l’on fait l’apologie de thèses criminelles et meurtrières, si l’on insulte l’autre dans sa personne, alors on est passible de sanctions devant les tribunaux.

    Sinon, on a le droit de ne pas être d’accord avec l’autre, de le dire, de l’écrire en se moquant, non pas de lui, mais de ses croyances.

    Quant au respect, il a été mis à beaucoup de sauces ces jours-ci dont les plus indigestes, voire les plus avariées.

    Ainsi, expliquent certains, les terroristes n’ont pas respecté la vie de 17 personnes parce que l’on ne respectait pas leur croyance.

    Là, il faut rappeler ce qu’est le respect humaniste.

    Tout individu a le droit au respect ce qui lui permet, s’il respecte les valeurs essentielles de la vie en commun (respecter la liberté de l’autre, avoir de la tolérance vis-à-vis de l’autre et être solidaire de l’autre) et les principes de base du fonctionnement de la société, de vivre sa vie d’égal à l’autre, à tout autre, le plus librement possible.

    Qu’est-ce qui est sujet de ce respect? La personne humaine.

    Qu’est-ce qui est objet de respect? Tout ce qui concoure au respect de ce sujet en tant que personne, c’est-à-dire à sa capacité à vivre une vie dans la dignité et à pouvoir agir librement, égal à l’autre avec ses différences.

    Cela n’implique pas que l’on ne doit jamais critiquer ses différences lorsqu’elles sont des croyances tant que l’on reste dans la responsabilité que j’ai définie plus haut.

    D’autant que si le respect humaniste s’applique à toute personne, celle-ci – en dehors du respect du à sa vie – doit également le mériter.

    Le mériter, cela veut dire que celle-ci doit absolument respecter l’autre, sans invoquer ses croyances pour s’en abstenir ou s’en affranchir.

    On ne peut pas demander le respect que l’on ne veut pas donner à l’autre.

    Il est symétrique et transitif ou il n’est pas.

    Quant à ses idées, toutes les idées, elles méritent d’être discutées sans a priori, sans haine et sans stigmatisation.

    Mais pas sans critiques.

    Ceux qui refusent cette règle du vivre ensemble démocratique et républicain n’ont pas compris que le respect s’adresse à la personne, à sa vie, à ce qu’il est ontologiquement parlant mais n’implique nullement que l’on ne contredise pas ce qu’il pense ou ce qu’il dit avec la parole et l’écrit, dans le débat démocratique, dans la liberté de chacun de ne pas être d’accord et de le signifier.

    Ainsi, lorsqu’une personne libre commet un acte intellectuel qui ne plaît pas à un terroriste, ce dernier est toujours libre de répondre par la parole et par l’écrit.

    Mais lorsqu’un terroriste tire une balle dans la tête de cette personne libre pour montrer son désaccord, il lui ôte cette liberté de répondre par le plus terrible des actes.

    Que ceux qui tentent de mettre les deux actes sur le même plan, ou même de «comprendre» la logique terroriste, prennent le temps d’y réfléchir.

    Reste qu’au-delà d’une liberté, d’une responsabilité et d’un respect définis d’une certaine façon ad minima pour que les relations sociales puissent s’établir correctement dans une démocratie républicaine, rien n’empêche chacun de nous de les interpréter afin de les approfondir en fonction des comportements que nous souhaitons adopter vis-à-vis de nous-mêmes et de l’autre.

    C’est ainsi que le respect, considéré comme une vertu individuelle et non plus comme une valeur collective, peut aller plus loin.

    Mais cela demeure une décision individuelle.

    Celle-ci peut, évidemment, s’incarner dans une philosophie, notamment politique.

    Le Centrisme estime que le respect doit être plus profond parce qu’il pense que la liberté doit être la plus grande possible et que la responsabilité nous engage à un comportement respectueux plus large.

    En découle que les centristes ne sont pas Charlie dans le sens où ils n’épousent pas nombre d’idées de ses auteurs et le jusqu’au-boutisme de leur satire.

    Mais c’est parce que, justement, ils ne sont pas Charlie que, au nom des mêmes valeurs qu’ils défendent, ils se sont levés hier, qu’ils sont debout aujourd’hui et qu’ils se relèveraient demain s’il le fallait pour défendre n’importe quel autre Charlie et son droit à dire ce qu’il pense et à le publier.

    Et que le 11 janvier 2015, ils étaient Charlie.

    Qu’il me soit permis, pour terminer, de citer deux penseurs majeurs.

    Le premier, Proudhon, disait que «la Justice, conçue comme rapport d’égalité en même temps que comme puissance de l’âme (…) implique deux personnes unies par le respect commun de leur nature, diverses et rivales pour le reste. Qu’il me prenne fantaisie de m’adorer: au nom de la Justice je dois l’adoration à tous les hommes».

    Le deuxième, Voltaire, réagissant aux attaques sur des écrits d’Helvétius, affirmait «j’aimais l’auteur du livre ‘De l’Esprit’. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes».

    Ce qui donna la fameuse sentence «je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire», que celui-ci n’a jamais prononcé (sans doute inventée par une de ses biographes, l’anglaise Evelyn Beatrice Hall) mais qui en est bien l’inspirateur éclairé.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Charlie: L’émotion d’aujourd’hui est l’espoir de demain

    Les 17 morts de Paris sont tombés parce que la démocratie républicaine, honnie par les terroristes et leurs commanditaires ainsi que par leurs idéologues nauséabonds, est faite de liberté, de solidarité, de tolérance, de respect et de sécurité.

    Liberté dont celle, essentielle, de dire et d’écrire ses opinions.

    Solidarité entre tous notamment celle qui s’applique quelles que soient les opinions, les appartenances ethniques ou religieuses.

    Tolérance des choix de vie de chacun tant qu’ils respectent ceux de l’autre.

    Respect de l’autre, de tous les autres en retour du respect qu’il me doit et qu’ils me doivent en tant que nous sommes tous des êtres humains égaux dans leurs différences.

    Sécurité parce que cette liberté, cette solidarité, cette tolérance et ce respect ne peuvent vivre et se développer que dans la sécurité, c’est-à-dire dans la garantie qu’en étant libre, solidaire, tolérant et respectueux, mon existence ne sera pas menacée.

    Oui, c’est parce qu’ils représentaient tout cela que ces personnes ont été assassinées, exécutées, qu’ont été niées leur liberté et leurs choix de vie.

    C’est parce que les assassins à l’idéologie obscurantiste abhorrent l’humanisme démocratique et républicain, qu’ils veulent que nous soyons, tout autour de la planète, des esclaves et non des hommes et des femmes libres.

    C’est pour cela que les centristes ne feront jamais aucune compromission avec leurs valeurs humanistes.

    C’est pour cela que les Français prennent aujourd’hui conscience qu’il nous faut protéger tout cela dans un consensus démocratique et républicain qui ne souffre aucune discussion, aucune faiblesse.

    C’est pour cela que les peuples du monde entier sont choqués et solidaires de notre peine.

    Oui, c’est pour cela que, de la France à l’Allemagne, des Etats-Unis à l’Afrique du Sud, du Japon à la Tunisie, de la Grande Bretagne à l’Italie, de l’Afghanistan au Nigéria, l’émotion d’aujourd’hui est l’espoir de demain.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Charlie: les centristes doivent manifester en première ligne

    Ce dimanche, la France va défiler pour rendre hommage aux morts de Charlie Hebdo.

    Et il est essentiel que le plus grand nombre de Français battent le pavé pour honorer nos morts à tous, membres de notre grande famille nationale, européenne et mondiale.

    Nos morts parce que ceux-ci ont été assassinés en exerçant un droit fondamental de notre démocratie républicaine, notre liberté d’opinion, en l’occurrence la liberté de la presse.

    Cette liberté de penser et de parler, au même titre que le droite de vote, est essentielle pour qu’une démocratie républicaine soit réelle, pour que nous soyons réellement des citoyens.

    Sans le droit de dire ce que l’on veut, alors on n’est pas libre.

    Et il n’y a aucune négociation, aucune concession, aucune capitulation envers qui que ce soit pour la restreindre, pire, pour la bâillonner.

    C’est pourquoi, ceux qui vont défiler dimanche défendront la liberté tout court mais toute grande, toute majestueuse, donc la démocratie républicaine, donc la France.

    Et c’est pourquoi les centristes, en tant qu’humanistes et libéraux, en tant que démocrates et républicains, en tant que défenseurs intransigeants de la liberté dans le respect, doivent être les plus nombreux possible à être présents dans les cortèges aux quatre coins de la France, notamment à Paris, la capitale.

    Ici, c’est bien d’union nationale dont nous devons parler.

    Mais une union nationale à la base, celle du peuple, celle de tous les citoyens du pays.

    Que l’UDI et le Mouvement démocrate aient appelé à manifester, voilà qui est normal.

    Mais ce n’est pas sous une bannière partisane que les centristes doivent défiler, c’est en tant qu’humanistes, en tant que personnes, en tant qu’humaines tout simplement qui savent qu’ils sont là pour défendre un des biens les plus précieux qu’ils possèdent tout en rendant hommage à ceux qui ont été lâchement tués parce qu’ils savaient, eux, le prix à payer pour être libres.

    Nous avons dit de nombreuses fois dans ces colonnes que la liberté n’était pas gratuite.

    Elle nécessite courage et responsabilité.

    Tout ce que les Français doivent montrer aujourd’hui.

    Tout ce que les centristes doivent porter au plus haut de leur combat politique.

    Oui, la liberté a un prix.

    Montrons ce dimanche que nous sommes prêts à le payer.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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